420 000 personnes ont visité « Splendeurs et misères. Images de la prostitution, 1850-1910 ». C’est moins que les 510 000 de « Pierre Bonnard. Peindre l’Arcadie » (2015), les 654 000 de « Van Gogh / Artaud. Le suicidé de la société » (2014), ou encore les 500 000 de « L’impressionniste et la mode » (2012-2013). Mais alors que la plupart des musées parisiens ont enregistré en 2015 des chiffres à la baisse, le musée d’Orsay tire son épingle du jeu, ce d’autant plus que ce sujet thématique certes traité très brillamment (lire Le Quotidien de l’Art du 3 novembre 2015) était un pari risqué. « L’emballement du public a été une grande surprise », avoue d’ailleurs Guy Cogeval.
La fréquentation annuelle en 2015 a chuté de 1 % seulement par rapport à 2014, passant ainsi à 3 440 000 visiteurs. Depuis les attentats de janvier 2015 et à plus forte raison depuis ceux de novembre, les musées parisiens qui souffrent le moins du climat d’inquiétude et du recul du tourisme sont ceux qui ont une large part de public français, tel…