Les réseaux sociaux, ces nouveaux salons où l’on cause, vont-ils révolutionner les pratiques du marché de l’art ? Leur rôle va en tout cas en s’accroissant. À l’instar des marques de luxe et autres grandes entreprises, galeries et maisons de ventes se doivent d’irriguer ces espaces de communautés virtuelles à fort potentiel. En 2015, Hiscox consacrait un chapitre de son rapport sur l’art en ligne aux médias sociaux. Ceux-ci « semblent jouer un rôle important, 41 % des participants à l’enquête déclarant avoir découvert une plateforme de ventes en ligne d’objets d’art par l’intermédiaire des médias sociaux (contre 33 % en 2014) », indique l’enquête. Signe que les enjeux sont réels, le président du groupe Sotheby’s, Tad Smith, soulignait le 9 novembre 2015 que la firme avait renforcé ses équipes travaillant sur le numérique. Après un temps de retard, Sotheby’s, dit-il, a « plus de followers maintenant que nos compétiteurs ». La maison revendique au niveau mondial 147 615 amis sur Facebook, 68 334 abonnés sur Twitter, et 196 000 sur Instagram, contre 139 000 (Facebook), 83 600 (Twitter) et 141 000 (Instagram) pour Christie’s. De son côté, Artcurial annonce 13 000 fans sur Facebook, 6 033 followers sur Twitter (boosté par les ventes pendant « Rétromobile » en 2015), et 12 000 abonnés sur Instagram. La bataille via les réseaux sociaux ne fait que commencer…
Aussi, la spécialiste Marie-Antoinette Le Moine a créé une agence de…