Christoffer Wilhelm Eckersberg : les Français connaissent peu ou pas du tout cet artiste. Pourtant, il a été l’élève de Jacques-Louis David à Paris. Au Danemark, il est considéré comme le grand maître de l’âge d’or danois, période féconde qui couvre la première moitié du XIXe siècle, et varie du néoclassicisme au romantisme. Eckersberg (1783-1853) a les deux pieds solidement ancrés dans le néoclassicisme, élève d’abord de Nicolai Abildgaard – auquel le Louvre a consacré une exposition en 2008 – puis, surtout, de David lors de son séjour à Paris de 1810 à 1813. À son tour professeur à l’Académie danoise pendant une trentaine d’années, il va influencer de nombreux futurs peintres de l’âge d’or. Mais il sera aussi l’un des premiers enseignants européens à emmener ses élèves hors de l’atelier.
Comme le révèle l’exposition monographique du Statens Museum for Kunst à Copenhague, qui voyagera ensuite à Hambourg, en Allemagne, avant d’être présentée en juin à la Fondation…