Le Quotidien de l'Art

Eckersberg, maître de l’âge d’or danois et de ses émotions

Eckersberg, maître de l’âge d’or danois et de ses émotions
Christoffer Wilhelm Eckersberg, Vue à travers trois des arches du Colisée à Rome, 1815, huile sur toile, 32 x 49,5 cm, Statens Museum for Kunst, Copenhague. © D. R.

Considéré comme « le père de la peinture danoise », Christoffer Wilhelm Eckersberg a marqué des générations d’artistes dans son pays. Visite en avant-première de l’exposition qui retrace son parcours sur ses terres à Copenhague, avant la venue en juin de cette exposition à la Fondation Custodia à Paris.

Christoffer Wilhelm Eckersberg : les Français connaissent peu ou pas du tout cet artiste. Pourtant, il a été l’élève de Jacques-Louis David à Paris. Au Danemark, il est considéré comme le grand maître de l’âge d’or danois, période féconde qui couvre la première moitié du XIXe siècle, et varie du néoclassicisme au romantisme. Eckersberg (1783-1853) a les deux pieds solidement ancrés dans le néoclassicisme, élève d’abord de Nicolai Abildgaard – auquel le Louvre a consacré une exposition en 2008 – puis, surtout, de David lors de son séjour à Paris de 1810 à 1813. À son tour professeur à l’Académie danoise pendant une trentaine d’années, il va influencer de nombreux futurs peintres de l’âge d’or. Mais il sera aussi l’un des premiers enseignants européens à emmener ses élèves hors de l’atelier.

Comme le révèle l’exposition monographique du Statens Museum for Kunst à Copenhague, qui voyagera ensuite à Hambourg, en Allemagne, avant d’être présentée en juin à la Fondation…

Eckersberg, maître de l’âge d’or danois et de ses émotions
Eckersberg, maître de l’âge d’or danois et de ses émotions

Les abonnés ont accès à l'intégralité des articles du Quotidien de l'Art.

Découvrez toutes nos offres d'abonnements.

Je m'abonne

Vous pouvez aussi profiter d'un accès gratuit de 30 jours.
En savoir plus

Article issu de l'édition N°982