Fabrice Hyber, qui ouvre aujourd'hui l'exposition « Matières premières » au Palais de Tokyo à Paris, première salve d'une série de quatre manifestations, aborde avec Laurent Noël, responsable d'un master en management culturel à l'école de management Audencia à Nantes, une question qui lui tient à coeur : l'art et l'entreprise.
R. A. Qu'est-ce qui rapproche un enseignant d'une école de commerce et un artiste ?
L. N. L'espace de travail de Fabrice, c'est le monde de l'entreprise. De son côté, Audencia s'est fait une spécialité dans l'ouverture culturelle. Notre slogan, c'est donner du sens au management. Le management ne signifie pas être rivé sur des indicateurs quantitatifs, mais prendre de la hauteur pour avoir un regard décalé. On avait tout pour s'entendre.
F. H. Mon slogan à moi, c'est « 1-1= 2 ». Ce qui est négatif devient positif. Pour moi, l'entreprise est le lieu du travail, mais aussi une personne morale. On a la même ambition de faire un monde de plus en plus riche en pensées. Quand j'arrive dans une entreprise, je constate des formes, qui vont ou…