Côté art ancien, c’est au Louvre-Lens qu’il faudra se rendre pour voir la rétrospective « Charles Le Brun » (18 mai-29 août), premier peintre de Louis XIV qui réalisa les plafonds de la galerie des Glaces à Versailles. Le XIXe siècle, version leste, reste en vogue. Au musée des beaux-arts de Bordeaux, « Bacchanales modernes, le nu, l’ivresse et la danse dans l’art français du XIXe siècle » (12 février-23 mai) confortera l’image d’un siècle léger, propice à butiner, badiner et… se dandiner. Pas de nouvelle saison sans un zeste d’impressionnisme, ingrédient d’un jackpot assuré. Le musée Jacquemart-André à Paris célébrera le mouvement en mars avec « L’atelier en plein air. Les impressionnistes en Normandie » (18 mars-25 juillet).
Mais c’est surtout l’exposition « Le Douanier Rousseau. L’innocence archaïque » (22 mars-17 juillet) au musée d’Orsay que l’on attendra de pied ferme. Celle-ci entend dépasser le débat sur la prétendue naïveté du peintre, pour en souligner la dimension anticlassique, et un archaïsme volontaire rétif à l’académisme.
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