Roxana Azimi_Quel est le bilan de l’année 2015 pour les galeries françaises ?
Georges-Philippe Vallois_La situation est double. Elle est plutôt en hausse pour les galeries les plus médiagéniques et celles qui participent à des foires. La situation continue à être difficile pour les galeries qui ont moins accès aux salons ou à la presse. Les gens pensent que si les enseignes ne sont pas prises dans les grandes foires, c’est qu’elles sont moins importantes, alors qu’elles sont souvent plus singulières. Car les foires tendent à s’uniformiser. Entre 2007 et 2015, le nombre de galeries américaines, allemandes et britanniques communes aux grandes foires a doublé.
Quel a été l’impact des attentats de novembre ?
Certaines galeries confient que les collectionneurs n’ont pas la tête à acheter, voire qu’ils pensent qu’acheter dans ce contexte est indécent. Mais il est trop tôt pour mesurer cet impact, même s’il y a une baisse de la fréquentation des collectionneurs étrangers. Le moment est difficile pour la France en général, mais pour les galeries, le marché s’est élargi à l’international.
Où en est le code de déontologie que vous souhaitiez mettre en place ?
Ce code sortira début janvier. Nous voulons montrer que nous sommes transparents et nous doter d’un instrument qui établisse des règles minimales à respecter,…