L’effet de bombe provoqué, en 2013, par la condamnation de l’historien d’art Werner Spies, ancien directeur du musée national d’art moderne - Centre Pompidou et référence mondiale pour l’artiste Max Ernst, pourrait bien faire écho à celui provoqué par sa réhabilitation par la Cour d’appel de Versailles. À l’époque, Werner Spies (78 ans) avait été condamné « in solidum » avec le galeriste français Jacques de la Béraudière à rembourser la somme de 652 833 euros (l’équivalent de 969 000 dollars) à la société SA Monte Carlo Art, dont Louis Reijtenbagh est l’actionnaire unique. En 2004, ce dernier avait acheté à la galerie parisienne Cazeau-Béraudière une toile de Max Ernst, Tremblement de terre,…
La Cour d’appel de Versailles disculpe Werner Spies et Jacques de la Béraudière
Le tribunal de grande instance de Nanterre, qui avait condamné en première instance l’historien d’art Werner Spies, solidairement avec le galeriste Jacques de la Béraudière, à dédommager la société SA Monte Carlo Art, suite à la vente d’un (faux) tableau de Max Ernst, Tremblement de terre, vient de voir son jugement infirmé par un arrêt du 3 décembre 2015 de la Cour d’appel de Versailles.