À la question « Sarah Tritz, qui êtes-vous ? », la jeune artiste, qui exposait en 2011 à la galerie Anne Barrault, à Paris, répondait sans barguigner : « J’aimerais être la petite fille de Rauschenberg et Phyllida Barlow, la nièce de Goya, et la cousine de Paul Thek par exemple ». La descendante de Picabia, pourrait-elle ajouter aujourd’hui, tant son exposition à la Fondation d’entreprise Ricard se place sous le sceau de l’artiste protée et versatile, rétif au style et encore plus au bon goût.
Comme sa consœur américaine Dana Schutz, Sarah Tritz, 35 ans, appartient à une génération qui fourrage l’histoire de l’art sans bouder son plaisir. Elle le sait, la génération spontanée, les…