Si le visage et le corps sculptural de Georgia O’Keeffe, immortalisés par les photographies d’Alfred Stieglitz, sont célèbres, l’artiste, elle, est plus méconnue. Aux États-Unis, elle est considérée comme un peintre majeur, à tel point qu’en novembre 2014, un de ses tableaux de fleurs a été vendu 44,4 millions de dollars chez Sotheby’s à New York, faisant d’elle l’artiste femme la plus chère au monde. En Europe, et notamment en France, c’est une autre histoire. Son œuvre est étonnamment négligée, représentée par un unique tableau (il appartient au Centre Pompidou) dans les collections françaises. L’exposition monographique que lui consacre le musée de Grenoble constitue donc, à tous égards, un événement exceptionnel. Elle a été réalisée avec le soutien du réseau franco-américain de musées FRAME, mais…
Georgia O’Keeffe, devant l’objectif et derrière le chevalet
Le musée de Grenoble présente « Georgia O’Keeffe et ses amis photographes », une exposition rafraîchissante autour d’une artiste mal connue en France, qui explore la communauté de vue entre sa pratique picturale et celle, photographique, de ses proches.