En art tribal, la provenance rassure. En l’absence d’artistes clairement identifiés comme dans les autres spécialités, elle est presque aussi importante que la pièce elle-même. Les maisons de ventes excellent à mettre en avance ces pedigrees pour valoriser les œuvres, comme en juin dernier avec le « Kota Rubin » chez Christie’s, ou le double masque Baoulé des Vérité chez Sotheby’s. Cette semaine, ce dernier auctioneer entame sa vacation avec 19 pièces provenant du couple de collectionneurs belges René et Odette Delenne, dont la passion s’était révélée en visitant le pavillon congolais de l’Exposition Universelle de Bruxelles en 1958. Des lustres plus tard, en 2010, le Cleveland Museum of Art avait acquis un ensemble de trente-quatre sculptures de ce pays, réunies par le couple, aujourd’hui disparu. Mais la vedette mercredi chez Sotheby’s vient du Cameroun. Le…
Les Fangs, vedettes des ventes parisiennes d’art tribal
L’art africain domine cette semaine de ventes à Paris, avec de grands classiques associés à des pedigrees on ne peut plus solides, de Paul Guillaume à Jacques Kerchache en passant par Louis Carré.