Suite aux attentats du 13 novembre, le ministère de la Culture et de la Communication, en lien avec la préfecture de Police de Paris et le ministère de l’Intérieur, a pris une série de dispositifs spécifiques « au cas par cas » en fonction de « chaque établissement et à chaque lieu », public ou privé, a-t-on appris hier après de la Rue de Valois. Ces mesures sont la conséquence du renforcement du plan Vigipirate, élevé à son niveau maximum « Alerte attentats » en Ile-de-France. Sont mis en place en particulier : des gardes statiques et des patrouilles mobiles aux abords des établissements culturels, compte tenu de leur très forte affluence ; de nouveaux moyens financiers et humains déployés à la demande du président de la République dans le cadre de l’état d’urgence. Ces mesures s’accompagnent d’un fonds de soutien dédié au spectacle vivant doté de 4 millions d’euros (financés par l’État, le Centre national de la variété et du Jazz, et la Sacem). Le ministère compte aussi sur la contribution du monde culturel et des donateurs privés. Le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée) accompagnera les salles de cinéma concernant la sûreté-sécurité. Pour les professionnels du spectacle vivant, des arts plastiques et du cinéma, le dispositif comprend, entre autres, la mise en place d’un suivi de l’impact des attentats sur l’activité des structures culturelles (fréquentation, chiffre d’affaires…) par le ministère.
Un service en ligne d’informations est joignable au 06 38 54 41 64 et à l’adresse : info.securite.dgca@culture.gouv.fr