La 22e édition d’Artissima ouvre ses portes aujourd’hui à Turin avec 207 galeries, soit 13 de plus que l’année dernière, dont un tiers d’enseignes italiennes. Avec 28 galeries, la France est en tête du peloton des représentations étrangères, suivie de l’Allemagne (25 galeries) et du Royaume-Uni (19). La foire se positionne ainsi sur un créneau essentiellement européen, n’accueillant que 5 enseignes américaines, 5 mexicaines et 4 brésiliennes. Artissima est une foire surtout appréciée pour sa dimension prospective et son inventivité (lire Le Quotidien de l’Art du 10 novembre 2014). À côté de la section générale, figure, en plus du secteur consacré aux galeries émergentes, l’importante section « Back to the Future » dans laquelle sont présentées des œuvres historiques. Artissima se distingue par son programme de galeries exclusivement dédiées à la performance, mis en place l’année dernière et rééditée cette année sous la responsabilité du curateur italien Simone Menegoi. Cette année, les « Walkie Talkies », série de discussions, s’annoncent particulièrement excitants : un curateur et un collectionneur vont dialoguer en public en se promenant dans les espaces de la foire. Se succéderont par exemple Pierre Bal-Blanc (Documenta 14) et Patrizia Re Rebaudengo (collectionneuse turinoise) ; Chris Sharp (curateur basé à Mexico) et Pedro Barbosa (collectionneur de São Paulo) ou encore Eva Wittocx (du M-Museum de Louvain) et Alain Servais (collectionneur bruxellois).
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