Vendredi, les assises nationales des écoles supérieures d’art se sont achevées avec la satisfaction de ses organisateurs qui ont constaté une forte mobilisation : 450 participants composés d’enseignants, directeurs d’établissements, étudiants, artistes, auteurs, acteurs institutionnels ou marchands et, pour la première fois, des présidents d’EPCC. Ces élus ont déclaré leur engagement auprès des écoles placées sous la tutelle des collectivités territoriales confrontées à la réforme en garantissant entre autres leur autonomie en matière de gouvernance. Aussi, le discours de clôture de la ministre de la Culture et de la Communication a été perçu comme une marque inédite (et habile) d’écoute dans un climat de grande incertitude quant à l’avenir de cette filière de l’enseignement supérieur. En effet, l’intitulé « demain l’école d’art », qui colorait ces assises d’une humeur visionnaire, devait se conjuguer à la voie interrogative quand les diverses mutations engagées par le processus de Bologne (LMD), le passage au statut d’EPCC et le plan de recherche…
Quelle école d’art pour demain ?
Les assises des écoles supérieures d’art qui se sont déroulées les 29 et 30 octobre à Lyon, ont fait avancer la cause de l’enseignement artistique tout en reflétant les paradoxes qui le constituent.