L’exposition « Miró et Cobra » offre en majesté, dans son vaste espace à l’esprit très années 1970, avec ses cimaises en tissu moutarde et son éclairage indirect et diffus, un allègre mélange de quelque 80 œuvres de Miró depuis les années 1920 et un choix d’œuvres des artistes du mouvement CoBrA au grand complet : Appel, Constant, Jorn, Corneille, Bille, mais aussi Pedersen, Jacobsen, Brands, Doucet, Heerup, Rooskens, Wolvekamp, Alechinsky, Lucebert, Ouborg, ou Dotremont, l’instigateur du groupe, avec une œuvre modeste, et même – une découverte – le Japonais Américain Shinkichi Tajiri. Le propos choisi, mettre en scène le lien entre l’œuvre de Joan Miró et celles des différents acteurs du groupe CoBrA, revêt en soi un tel caractère d’évidence que l’on se demande pourquoi…
Miró et CoBrA : les joies de l’expérimentation au Cobra Museum
L’exposition organisée par le Cobra Museum de Amstelveen (Pays-Bas), en étroite collaboration avec la Fondation Pilar et Joan Miró de Majorque et la Fondation Joan Miró de Barcelone est à la fois jubilatoire et imparfaite.