Régulièrement, le marché de l’art tente de rectifier le tir, de corriger ses errements et oublis. Il en va ainsi pour l’œuvre de Jean Dubuffet, théoricien de l’Art brut et peintre tardif dont l’œuvre se séquence en cycles. Dans les années 1940, l’artiste français commence à intégrer des éléments inspirés de l’art brut dans son travail. Dans la décennie suivante, il se consacre aux Matériologies, expérimentations de matières aux tonalités terreuses. Puis vient en 1961 le bref cycle d’un an de « Paris Circus », où il s’inspire de la vie métropolitaine trépidante, transition pour « l’Hourloupe » constituée d’un emboîtement de formes rouges, bleues, noires et blanches emboîtées, qui l’occupent de 1962 à 1974.
Malgré l’attachement avéré de nombreux collectionneurs français comme Bernard Arnault, François Pinault ou Bernard Collin, et de tout un contingent d’amateurs américains…