Erwann Terrier est un ex-montrougien pour le moins atypique, et quasi ovniesque dans le milieu de l’art contemporain. Pour ce dessinateur de presse/bédéaste né en 1983, ancien étudiant de l’École supérieure d’arts graphiques Penninghen (ESAG), qui évolue dans un registre satirique et potache, rares auraient pu être les incursions dans les expositions et événements d’art contemporain. Exceptions faites de « Vraoum ! » à La Maison rouge en 2009, et de la Biennale du Havre 2010, notables expositions mettant en lien bandes dessinées et art contemporain, alors que ce dernier tend à regarder le 9e art de loin, de haut, ou carrément de travers. Comment Erwann Terrier y a donc fait son petit trou ? Cela a commencé avec Charlie Hebdo en 2007. Au culot, il rencontre Charb, lui montre quelques dessins de presse, des croquis de nus : « tu dessines bien les poils ! », lui répond-il, avant de lui proposer d’illustrer les municipales en mode reportage sur les marchés. Bingo. Il y travaille pendant quelques années, puis collabore à Technikart en 2008, média grâce auquel il rencontre Bill Plympton, David Lynch, et,…
Erwann Terrier mitraille sec
Erwann Terrier a participé à la 55e édition du Salon de Montrouge en 2010. Dessinateur de presse, il a également réalisé plusieurs fresques murales (Centre Pompidou, Manarat Al Saadiyat d’Abou Dhabi), exposé aux côtés de Nine Antico
et Luz au Point Éphémère, et publié deux albums chez Dupuis.