Avec New York, Londres est décidément « the place to be » pour les marchands français. Le PAD, qui a ouvert ses portes hier, s’inscrit dans cette tendance de fond. D’Hamad Al-Thani à Valentino, le salon cofondé par Patrick Perrin – qui fêtera ses dix ans dans la capitale britannique l’an prochain – attire la fine fleur des collectionneurs et une clientèle toujours aussi internationale. Le timing est parfait. La foire « est très bien calée pour attirer à la fois les étrangers qui viennent pour l’ouverture de Frieze et les collectionneurs internationaux qui arrivent à la fin et enchaînent avec l’ouverture de la FIAC à Paris, d’où une réelle activité jusqu’aux derniers jours, contrairement à beaucoup d’autres manifestations », explique l’ancienne directrice associée de la Carpenters Workshop Gallery, Aurélie Julien, devenue conseillère indépendante. L’emplacement au cœur de Mayfair est une autre carte maîtresse du PAD pour attirer exposants et collectionneurs. Pour compter, et renouveler sa clientèle, il faut s’insérer en permanence dans ce réseau unique de maisons de ventes et de galeries d’art…
Le PAD London mise sur une plus grande variété
Le PAD London a connu un bon démarrage hier. La foire bénéficie de l’afflux de collectionneurs internationaux et s’étend cette année un peu plus à d’autres spécialités que les arts décoratifs et le design.