Pour ce livre, Valérie Da Costa a travaillé à partir d’un ensemble de documents jamais exploités, conservés en mains privées à Rome et à la Fondazione-Museo Pino Pascali à Polignano a Mare (Pouilles). En opérant un va-et-vient constant entre ces sources, une série d’entretiens et les œuvres, elle a contourné les problématiques dans lesquelles Pascali est trop longtemps resté enfermé par l’historiographie italienne. Grâce à une conception audacieuse de la réflexion de Pascali sur l’espace « expositif » et sur la sculpture, elle dépasse son rattachement à l’Arte Povera.
Tout au long de l’ouvrage, le terme inventé par Germano Celant est cité avec parcimonie. Certes, l’auteur traite de la participation de Pascali aux expositions inaugurales de l’Arte Povera et de ses relations avec les artistes du…