La Fondation Boghossian s’est affirmée dès son inauguration, il y a cinq ans maintenant à Bruxelles, comme un centre d’art basé sur le dialogue entre les cultures d’Orient et d’Occident – dialogue qui n’a jamais autant été d’actualité. En proposant, précisément en cette année de commémoration du génocide de 1915, une double exposition d’artistes d’origine arménienne, elle confirme de façon subtile cet engagement. Cette manifestation se situe en effet aux mêmes dates que le très officiel festival Europalia, consacré cette année à la Turquie.
Paradjanov, qui s’est fait connaître en 1964 avec son film Les Chevaux de feu, avant de réaliser le flamboyant Sayat Nova (1) en hommage au grand poète…