En 2002, alors qu’il mène une carrière de graphiste, Olivier Crouzel décide d’agir à la dérobée ; il crée alors des œuvres éphémères, susceptibles de passer totalement inaperçues, comme ces prises électriques moulées en plâtres qu’il dispose dans la nature (Confort moderne, 2002). Quelques années plus tard, il met au point un attirail de diffusion visuelle et sonore tenant sur un vélo, ce qui lui permet de projeter tant ses photographies que ses vidéos dans des lieux insolites. Nul besoin ici d’invitation d’une quelconque institution, ni de l’aval d’un public – il faut agir et créer avant tout. C’est ainsi que des plagistes s’étalent dans une grotte du Périgord – sa…
Olivier Crouzel : projeter l’invisible, rappeler l’oubli
Olivier Crouzel a participé au Salon de Montrouge en 2012. Il y a exposé trois photographies tandis qu’une projection se déplaçait dans l’espace. Habituellement, il investit des espaces qui ne sont pas dédiés à l’art, voire qui sont dénués de présence humaine. Ses œuvres demandent un réel effort de la part du visiteur qui veut y accéder – quand elles ne se passent pas totalement du public.