En introduction à l’exposition bruxelloise « 2050, une brève histoire de l’avenir », la Venus de Galgenberg (36 000 avant J.-C.) fait face une divinité païenne de Louise Bourgeois (2002), offrant un saisissant raccourci de la béance du temps, alors que l’essai d’Attali ne porte « que » sur les 35 ans à venir, période cruciale s’il en est puisque nous serons pour un certain nombre appelés à la vivre.
Les cinq chapitres de celui-ci (le déclin relatif de l’Empire américain, l’éclatement polycentrique du monde, l’hyperempire, l’hyperconflit et l’hyperdémocratie) sont ici déclinés en huit sections, ce qui, sans en faire pour autant une exposition didactique, rend la compréhension des choses assez aisée. Elle devrait même pouvoir réconcilier la partie du public…