Des frontières et des cadres juridiques inadaptés à l’espace/temps numérique.
Que ce soit les États qui s’arrogent le droit de toutes collectes et requêtes, ou les entreprises qui s’approprient les données personnelles de leurs clients, tous font preuve d’une imagination aussi débridée qu’elle manque de transparence. Les entreprises culturelles, hélas, ne sont pas en reste : Instagram s’est engouffré dans l’appropriation des données et des œuvres déposées sur le réseau social de sa maison mère, Facebook, et laisse ses utilisateurs exposer en galerie et vendre sans autorisation des clichés disponibles sur son réseau, comme le rapportait le Washington Post du 25 mai 2015. Du même ordre est l’appétit de Spotify qui, saisissant l’occasion de l’actualisation de ses conditions d’utilisation, en profite pour s’attribuer la faculté de récupérer les données personnelles issues…