Après la nouvelle dégradation qu’a subie son œuvre Dirty Corner dans les jardins du Château de Versailles, Anish Kapoor a demandé à l’État d’assurer la sécurité de sa sculpture. « En cette époque périlleuse où les œuvres de tous les temps sont particulièrement visées par la haine, il est de notre devoir de maintenir la sculpture Dirty Corner au Château de Versailles jusqu’à la fin de l’exposition [le 1er novembre] », a-t-il écrit avec son galeriste, Kamel Mennour. Tous deux demandent à l’État « d’assumer son devoir et de protéger le travail de l’artiste qu’il invite » et « d’assurer la sécurité nécessaire à la protection des œuvres placées sous sa responsabilité ». « Nous sommes reconnaissants du soutien apporté à ce sujet par le président de la République, François Hollande, et par la ministre de la Culture, Fleur Pellerin », écrivent-ils, avant d’appeler « les personnalités publiques à condamner les actes de violence envers l’art et la culture ».