« Finalement, nous nous dressâmes au bout du col pour dominer Palmyre du regard. Je me demande si le vaste monde présente un paysage plus singulier. C’est une masse de colonnes, alignées en longues avenues, regroupées en temples, effondrées dans le sable ou pointant un long doigt solitaire vers le Ciel. Par-delà les colonnes se trouve l’immense temple de Baal [..] et plus loin encore, ce n’est que du désert, du sable et de vastes étendues blanches de sel et du sable à nouveau, survolé par des nuages de poussière tourbillonnant, puis l’Euphrate à 5 jours de là ». Voici les mots de l’écrivaine et archéologue britannique Gertrude Bell en date du 20 mai 1900, cités par le Guardian dans son édition du 2 septembre. Ainsi que le narre le quotidien britannique, « Bell admirait ce qui fut connu comme la Venise des sables, les ruines d’une cité antique qui, entre le Ier et le IIIe siècles après J.-C. surgissait dans la splendeur d’une oasis de palmiers dattiers et de jardins dans le désert syrien, tour à tour indépendant…
Ce que Palmyre signifie
« Finalement, nous nous dressâmes au bout du col pour dominer Palmyre du regard. Je me demande si le vaste monde présente un paysage plus singulier.