« La première édition [de 2013] était un défi. La deuxième est un délice ! », s’enthousiasme Serge Nicole, président de la biennale Révélations. En deux ans, la manifestation a profondément changé d’ambition et de perspective. « La première biennale était militante. Tout un secteur de la création prenait position pour sa reconnaissance. L’aboutissement a été le vote de la loi relative à l’artisanat l’an passé [lire Le Quotidien de l’Art du 16 septembre 2014]. La position de Révélations cette année est donc très différente : nous voulons promouvoir les valeurs universelles et les enjeux internationaux des métiers d’art », poursuit-il. L’engagement du gouvernement a été confirmé avec l’inauguration officielle du salon hier soir par le Premier ministre, Manuel Valls.
L’internationalisation de la manifestation constitue le principal changement de cette édition. À l’opposé du dialogue franco-français qu’entamait l’allée principale de la biennale en 2013, le « banquet central » présente hors des stands des créations organisées par îlots nationaux. Onze pays sont mis à l’honneur. Il ne faut pas y voir un désaveu pour les métiers d’art français, cet accent international affichant une unique ambition : ouvrir de nouveaux marchés aux créateurs hexagonaux. « En invitant…