Damien Sausset_« Mesopotamia » est-elle une exposition ouvertement politique ?
Patrick Poirier_Pas explicitement. Lorsque Jean-Gabriel Mitterrand nous a proposé d’investir sa galerie il y a trois ans, nous débutions des œuvres liées au contexte du Moyen-Orient.
Anne Poirier_Nous étions alors très préoccupés par la situation en Irak, en Syrie, bref toute l’ancienne Mésopotamie. D’où cet ensemble d’œuvres nouvelles abordant le thème de la destruction. La Syrie est un pays que nous connaissons très bien depuis les années 1960 pour avoir visité nombre de sites archéologiques. Lorsque vous êtes sur place, s’impose l’idée que ce territoire constitue indéniablement le berceau de ce que nous nommons la culture…