Le Quotidien de l'Art

« Depuis que j’ai le musée, je n’achète pas les choses “hot” sur le marché »

« Depuis que j’ai le musée, je n’achète pas les choses “hot” sur le marché »
Ashok Adicéam et Budi Tek. Photo : Roxana Azimi.

Le collectionneur chinois Budi Tek fait le bilan de la première année d’activité de son musée privé, le Yuz Museum à Shanghai, tout en dévoilant son projet de parc de sculptures à Bali.

Roxana Azimi_Vous avez ouvert depuis un peu plus d’un an votre musée. Quel bilan en tirez-vous ?

Budi Tek_C’est un projet fou. Je dois admettre que ce n’est pas évident car tout est nouveau ici : la compréhension de l’art contemporain ainsi que ce quartier, le couloir culturel du West Bund. On a un consensus du gouvernement local, mais je dois l’avouer, on n’a pas encore beaucoup de visiteurs. Je m’attendais à voir au moins un millier de visiteurs par jour, mais nous en avons entre 300 et 500 quotidiennement. Nous ne sommes pas en centre-ville, l’accès n’est pas encore évident. Nous sommes un peu dans la même situation que Chelsea à New York voilà plusieurs années. À la différence près qu’en Chine, tout évolue très vite. Ce mois-ci, la galerie ShanghART ouvre un espace dans ce quartier. Le collectionneur Qiao Zhibing a déjà un espace temporaire en attendant de déménager l’an prochain dans une citerne à pétrole non loin d’ici. La société de production de film d’animation DreamWorks va ouvrir à 500 mètres de chez nous. Certains artistes commencent à y établir leurs ateliers, comme Ding Yi. Une nouvelle foire ouvrira ses…

« Depuis que j’ai le musée, je n’achète pas les choses “hot” sur le marché »
« Depuis que j’ai le musée, je n’achète pas les choses “hot” sur le marché »

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Article issu de l'édition N°890