Le synthétisme des figures cycladiques dialogue avec celui d’ivoires nagadéens d’une Égypte prédynastique, d’idoles du pays cananéen ou plus généralement du Levant. Le rapprochement de ces premiers témoignages de croyances est troublant tant se trouve en partage la même esthétique éthérée. La promesse qu’évoque l’entrée grandiose sous forme de constellation de l’exposition « Migrations divines » au musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) à Marseille est malheureusement contrebalancée par un parcours académique.
La première section interroge ainsi les panthéons antiques, abordant l’un après l’autre les dieux gréco-romains – embrassés dans un même élan, avec quelques incursions étrusques…