Du plus gracile au plus équivoque : tel est le parcours qu’offre l’actuelle salve d’expositions d’été du Palais de Tokyo, à Paris. Commençons par le gracile avec l’œuvre tout en délicatesse de Patrick Neu. Ce nom n’est pas le plus connu du milieu de l’art ? C’est que cet ouvrier strasbourgeois de la cristallerie Saint-Louis est de la famille des discrets. « Un artiste immergé plus qu’émergent », précise avec justesse Jean de Loisy, directeur du Palais de Tokyo. De ceux qui prêtent attention aux choses les plus fugaces et évanescentes, comme la courte floraison des iris d’eau qui ne dure qu’une quinzaine de jours, avant de faner. Il y a dans cette œuvre clepsydre au parfum mélancolique la…
Patrick Neu, Céleste Boursier-Mougenot, Jesper Just : trois chantres de la fragilité au Palais de Tokyo
Patrick Neu, Céleste Boursier-Mougenot, Jesper Just : trois artistes invités au Palais de Tokyo offrent leur partition autour de la fragilité humaine.