Dans la famille Schneider, je demande l’épouse : Loïs Frederick (1930-2013). La vie de cette Américaine du Nebraska, issue d’une austère famille de fermiers, est un curieux mélange d’audaces et de renoncements. Quand elle décide d’aller faire des études d’histoire de l’art à l’université, puis au Kansas City Art Institute, elle rompt avec son milieu, peu familier avec la peinture. Son talent et sa persévérance lui valent de décrocher le prestigieux Fulbright Award, qui lui permet de traverser l’Atlantique pour se rendre à Paris, en 1953. Sa vie va changer. Le futur Académicien Marcel Brion la prend sous son aile : il va lui recommander d’aller voir un certain… Gérard Schneider. Dès lors, devenus mari et…
Loïs Frederick, une Américaine à Paris
La galerie Diane de Polignac, à Paris, remet en lumière Loïs Frederick, artiste longtemps restée dans l’ombre de son mari,
le peintre Gérard Schneider, malgré une palette fluorescente très au goût du jour.