Bernard Rancillac conteste la paternité de la toile qui lui est attribuée, intitulée Hommage à Picasso, et prétend qu’il s’agit d’une œuvre de son ex-compagne, laquelle l’a vendue à un collaborateur du peintre qui l’a lui-même revendue au galeriste Constantin Chariot. Mécontent, l’artiste a inscrit au feutre : « Ceci est un faux, B. R. »
La sanction est rude. Il est arrêté sur plainte de la galerie qui appelle la police, laquelle lui prend ses empreintes, ce qui est savoureux pour un peintre contestant l’authenticité de l’une de ses œuvres, et le fouille à corps, ce qui est nettement moins drôle. Rancillac est-il un vandale ? Ne peut-on considérer qu’il a parfaitement le droit de désavouer cette toile ?
Première hypothèse, la toile…