Le simple fait que l’État se penche sur la « vente Haroué » et fasse planer sur elle, comme une épée de Damoclès, la menace d’un classement « monuments historiques » de certains lots montre bien qu’elle recèle des pépites. Mais ici, la méthode surprend. La propriétaire des pièces, la princesse de Beauvau-Craon, possédait en effet un passeport de libre circulation. Il y a quelques jours, l’État l’a avertie que les plus beaux lots de la vente étaient sous le coup d’une instance de classement « monuments historiques » pour avoir fait partie jadis des collections du château de Saint-Ouen, un temps occupé par Louis XVIII. « La vente va se faire », nous a confirmé hier soir le commissaire-priseur Rémy Le Fur, qui a assigné l’État en référé d’heure à heure. Son but : démontrer…
Château de Haroué : une vente prestigieuse perturbée par l’État
La dispersion d’une partie de la collection de la princesse Minnie de Beauvau-Craon à Drouot est compliquée par la volonté de l’État de classer certaines pièces.