Toujours entre Paris et Londres, Vincent Honoré, le directeur de la David Roberts Art Foundation, qui ouvre son nouvel espace londonien le 21 septembre, livre ses réflexions sur les collections, le rôle d'une fondation d'art et le commissariat d'exposition.
V. W. Ouvrir une collection à un public est une geste généreux. Comment ce choix s'opère-t-il et quelle est votre rôle dans ce processus ?
V. H. La fondation opérait depuis 2008 dans un quartier plus central de Londres. Nous investissons à présent une ancienne usine du XIXe siècle, avec des volumes atypiques, où nous avons un peu plus de 600 m2 pour des espaces d'exposition ; nos bureaux ; une unité de production et de stockage ; deux espaces que je donne gratuitement à des chercheurs et des commissaires travaillant en toute indépendance de la fondation ; un salon/librairie ; une zone d'archive ou encore une unité de production…