Sarah Hugounenq_Le festival de l’histoire de l’art a été conçu comme un moment festif, gratuit et ouvert au grand public. Le pari d’une large diffusion est-il tenu cinq ans après son lancement ?
Florence Buttay_Je n’ai jamais douté que le public serait au rendez-vous. Mais je ne pensais pas autant. Les visiteurs ont doublé depuis 2010. Ce qui a été le plus surprenant fut la présence dès la première année du grand public, alors que je pensais que nous n’attirerions que des professionnels de l’histoire de l’art. Il existe un attrait pour l’histoire de l’art qui se remarque aussi dans le succès rencontré par les grandes expositions, et dont les décideurs politiques ne se rendent pas assez compte. Toutefois, je pense que nous sous-estimons tout de même l’appétit du public. Nous devons aujourd’hui conquérir le public étudiant, trop peu présent pour l’heure. C’est dans cette optique que les rencontres internationales d’étudiants ont été lancées [en 2011]. Un autre aspect très positif est d’avoir créé un espace de rencontre neutre pour les professionnels de…