De nombreux records ont été enregistrés la semaine dernière à Paris lors de ventes de design aux résultats élevés. Celle du soir de Christie’s, le 19 mai, a totalisé 4,2 millions d’euros avec les frais, pour 65 lots (est. 2,5 à 3,5 millions d’euros). Dans l’ensemble, 81 % des lots ont trouvé preneur, dont un bureau de Charlotte Perriand parti à 409 500 euros (est. 300 000 à 500 000 euros), record mondial aux enchères pour un bureau de cette créatrice. Une table basse de Paul Dupré-Lafon a remporté 433 000 euros, le double de l’estimation haute. Le 20 mai, la collection de la fille de Line Vautrin a remporté un vif succès chez Christie’s : les quelque 200 lots (est. 600 000-900 000 euros) ont largement dépassé l’estimation initiale pour cumuler 3,4 millions d’euros avec les frais. Un record du monde pour une œuvre de l’artiste a été atteint par un miroir « sorcière » en talosel et miroirs (1963) à 421 500 euros, plus du triple de l’estimation (80 000-120 000 euros). Le 20 mai chez Artcurial, un bureau Présidence de Jean Prouvé a remporté 1,1 million d’euros (est. 200 000 à 300 000 euros), deuxième plus gros prix pour le designer, portant le total de la vente à 2,8 millions d’euros. Celle de design scandinave, une nouveauté chez Artcurial, a cumulé 1,3 million d’euros, dans la lignée de ce qu’espérait la maison de ventes (est. autour de 1,2 million d’euros), avec 30 % d’invendus. Sotheby’s, le 21 mai, a totalisé 7 millions d’euros frais compris avec une vacation de 167 lots (est. 4 à 5,5 millions d’euros, hors frais). Plusieurs records mondiaux ont été atteints, l’un pour Clément Rousseau avec une table Art déco vendue 315 000 euros, l’autre pour Marc du Plantier avec un bureau de 1957, parti à 339 000 euros. Enfin, un record pour une paire de fauteuils Ours polaire de Jean Royère a été atteint à 543 000 euros.