Un tremblement de terre d'une magnitude de 7,8 a provoqué, samedi 25 avril, des pertes irrémédiables pour le patrimoine népalais. Outre la destruction de nombreux temples hindous édifiés entre le XIIe et le XVIIIe siècle dans le coeur historique de Katmandou, la tour Dharhara, monument historique haut de 50 mètres et édifié en 1832, s'est effondrée dans la capitale. Après avoir exprimé son émotion face au nombre des victimes, Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco, a déclaré hier être « également choquée par les conséquences dévastatrices du séisme sur le patrimoine culturel népalais, en particulier en ce qui concerne les dommages irréversibles sur les sites de la Vallée de Katmandou ». Selon l'organisation onusienne, les places Durbar de Hanuman Dhoka (Kathmandou), Patan et Bhaktapur ont été quasi intégralement rayées de la carte. En revanche, le site de Lumbini, ville où le Bouddha serait né, aurait été épargné. L'Unesco a annoncé hier préparer une mission internationale pour à la fois évaluer les dommages sur le patrimoine népalais et apporter aux autorités nationales et locales un support technique et humain à sa sauvegarde. Le séisme a fait des milliers de victimes, dont Pierre-Vladimir Lobadowsky, chargé de mission Écosystèmes numériques, jeu vidéo et entrepreneuriat culturel au cabinet de la ministre de la Culture. Il travaillait aux côtés de Fleur Pellerin depuis mai 2012, d'abord au ministère délégué à l'Économie numérique, à l'Innovation et aux Petites et moyennes entreprises, avant de la suivre Rue de Valois.
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