Le Quotidien de l'Art

Roberto Longhi à l'écoute de la peinture

Roberto Longhi à l'écoute de la peinture
Le Caravage, Michelangelo Merisi da Caravaggio (1571-1610), Garçon mordu par un lézard, 1594, huile sur toile, 65,8 x 52,3 cm. Florence, Fondazione di Studi di Storia dell'Arte Roberto Longhi. © Firenze, Fondazione di Studi di Storia dell'Arte Roberto Longhi.

En rassemblant des chefs-d'oeuvre signés Giotto, Masaccio, Caravage ou Ribera, le musée Jacquemart-André à Paris rouvre tout un chapitre de l'historiographie de l'art : celui de la redécouverte des écoles italiennes du nord sous l'impulsion de Roberto Longhi. Cette exposition de peinture dresse le portrait d'un collectionneur intuitif et passionné.

Intitulée « De Giotto à Caravage », la nouvelle exposition du musée Jacquemart-André à Paris qui rend hommage aux méthodes novatrices de l'historien d'art italien Roberto Longhi (1890-1970), n'est pas fidèle à son titre. Contrairement à ce que ce dernier laisse penser, l'accrochage ne tombe pas dans l'écueil d'un parcours strictement chronologique, mais invite le visiteur à suivre l'itinéraire artistique d'un historien de l'art et collectionneur. De Caravage à Ribera, en passant par Giotto et Masaccio, l'exposition retrace avec soin le parcours sinueux d'un esthète au gré de ses découvertes et réévaluations historiques.

Roberto Longhi fit de nombreuses révélations, à l'image de cette superbe Vierge à l'Enfant des Offices à Florence, probablement l'une des plus grandes découvertes de l'historien de l'art, qui l'attribua à Masaccio…

Roberto Longhi à l'écoute de la peinture
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Article issu de l'édition N°805