« C'est tellement rafraîchissant, différent de ce que l'on voit ailleurs ». La collectionneuse américaine Beth Rudin DeWoody se sent dépaysée sur la foire Art Dubai, qui a ouvert ses portes hier. Elle l'admet, elle s'était fait prier tous les ans pour venir sur le salon. Escortée par le collectionneur de Los Angeles Scott Stover, elle ne regrette toutefois pas son baptême émirati. Bien au contraire. En peu de temps, elle a acheté une pièce d'un artiste qu'elle connaissait déjà, David Adamo, à la galerie Rodolphe Janssen (Bruxelles), mais aussi une sculpture d'un inconnu, le Palestinien Ayman Yossri Daydban chez Athr Gallery. Ironie de l'histoire, elle aurait pu acquérir cette dernière pièce à domicile, puisque la galerie de Djedda l'avait exposée à l'Armory Show à New York voilà à peine dix jours… Mais voilà, sur Art Dubai, les collectionneurs changent de focale…
Art Dubai doit rester une foire de découvertes
L'édition 2015 d'Art Dubai garde un bon niveau de qualité mais offre moins de découvertes que d'habitude.