L'exposition « Les récits de l'insu » réunit une génération d'artistes qui, par l'appropriation de savoir-faire et l'attention portées aux traditions populaires créatives, « dessinent une nouvelle géographie de références », selon les commissaires Sophie Auger et Madeleine Mathé. Derrière ce titre emprunté à Michel de Certeau, se signale aussi un positionnement esthétique de résistance face à une logique de dématérialisation et de surproduction. N'était-ce pas ce contre-pied à l'époque qui réunissait les premières oeuvres de l'Arte Povera au début des années 1960 ? Les expériences formelles de Keen Souhlal prennent place au centre d'art Albert Chanot face aux interprétations photographiques d'ikebanas par Aurélien Mole et Christophe Lemaitre, et en vis-à-vis d'une tapisserie en…
Keen Souhlal : la lave et les vents
Keen Soulhal a participé au Salon de Montrouge en 2012. Cette exploratrice de la nature lointaine, dont elle façonne la matière pour en traduire l'émotion, est de retour d'un voyage scientifique et initiatique en terres australes françaises. Actuellement exposée dans sa galerie bruxelloise, Feizi (jusqu'au 18 avril), Keen Souhlal est à l'affiche de la remarquable exposition « Les récits de l'insu », au centre d'art Albert Chanot (Clamart) jusqu'aux 29 mars [un deuxième volet est proposé à Micro Onde (Vélizy-Villacoublay) jusqu'au 21 mars].