Avec une quarantaine de sculptures en bois, bronze, jade ou encore terre cuite, c'est une arche de Noé à la chinoise que recrée la galerie Jacques Barrère, spécialiste de l'art asiatique à Paris. Comme d'autres grandes civilisations, l'empire du Milieu associait fréquemment l'animal aux rituels funéraires. Sous forme de sculpture ou d'objets, il se trouvait dans la tombe à côté du défunt pour l'accompagner dans l'éternité. C'est grâce à leur présence dans les tombeaux que de telles pièces aussi anciennes ont pu parvenir jusqu'à nous. Ces représentations animales, sauvages ou domestiques étaient souvent mélangées, dans l'esprit animiste…
BÊTES ET CHIMÈRES — Galerie Jacques Barrère, Paris 6e — Jusqu'au 18 avril Chimères chinoises
Du cheval au chien en passant par les créatures imaginaires, la galerie Jacques Barrère, à Paris, convoque pour le printemps un impressionnant bestiaire associé aux rites funéraires et couvrant vingt siècles d'art.