« Peu scientifique », tels sont les termes employés par la co-commissaire de l'exposition, Claudia Zevi, pour qualifier son approche de l'oeuvre de Marc Chagall. Il n'est en effet nullement question dans cette rétrospective bruxelloise de disséquer une carrière, divisée en autant de périodes cohérentes. L'objectif est plutôt de redonner du mystère à l'univers cosmique de l'artiste. Plébiscité par les organisateurs d'expositions ces dernières années, Chagall tient une fois de plus le haut de l'affiche, mais dans une approche inédite grâce à de nombreuses oeuvres intimes rarement exposées.
Globalement chronologique, le parcours s'articule autour de sections qui correspondent à ses influences, sans réduire son oeuvre à son identité russe ou juive. C'est par son avant-gardisme que…