Roxana Azimi_Quel bilan tirez-vous de la première édition de Choices ?
Marion Papillon_C'est un bilan très positif aussi bien du côté des galeries participantes que des collectionneurs français et étrangers. L'exposition à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris a attiré 3 000 personnes en trois jours, dont 1 500 le soir du vernissage. L'événement s'est installé. Les fondations sont là, elles ont besoin de grandir. Les gens ont été surpris.
Est-ce la soudaine cohésion de la scène française, réputée individualiste, qui a surpris ?
Oui. L'exposition organisée à l'École des beaux-arts a aussi répondu aux attentes. Ce n'était pas une foire, mais une proposition alternative, différente, alors que nous étions attendus au tournant. Beaucoup de gens ont joué le jeu du parcours dans les galeries. Ils ont aimé…