Pour ses 60 ans, la Brafa, foire bruxelloise présidée par le marchand Harold t'Kint de Roodenbeke, dont les vernissages commencent à partir de ce soir, accueille en point d'orgue l'exposition « Le collectionneur belge ». Cette présentation « pour les yeux seulement » dévolue aux ensembles privés de Belgique est organisée par la Fondation Roi Baudouin (Bruxelles). Entretien avec Anne De Breuck, coordinatrice du Fonds du Patrimoine de cet organisme destiné à faciliter la transmission du patrimoine mobilier, à le pérenniser et à le rendre accessible qui, en 25 ans, a reçu près de 8 000 oeuvres et documents, gérés en lien avec 25 institutions dans toute la Belgique, et agit aussi dans le domaine du mécénat.
Alexandre Crochet_Comment avez-vous convaincu ces collectionneurs de montrer leurs oeuvres ?
Anne De Breuck_Tous les ans, la Brafa met à l'honneur une institution. Cette année, c'est un peu différent avec l'exposition « le collectionneur belge ». Il s'agit de personnes qui ont envie d'assurer la pérennité de leurs pièces dans les collections publiques, qui ont déjà fait un bout de chemin [dans leur tête]. Les collectionneurs privés ont toujours été de grands pourvoyeurs des musées belges, et, en ces périodes de…