Le Quotidien de l'Art

Des coupures personnelles dans l'art de Zagreb

Le Carré d'Art à Nîmes organise « Personal cuts », une importante exposition sur la scène artistique de Zagreb de 1950 à nos jours, curatée par la commissaire croate Branka Stipancˇic´. Un panorama d'une scène artistique florissante qui pose la question de l'écriture de l'histoire de l'art.

C'est une grande tache rouge sur fond noir qui accueille le visiteur de l'exposition « Personal cuts » au Carré d'Art : une peinture murale de Vlado Martek, Rivières navigables, de 2013. Comme une carte surréaliste d'un monde artistique, elle reprend la liste des artistes de l'exposition et les affecte chacun à un des bras de rivière nervurant la carte. La métaphore fluviale y inscrit les artistes dans un réseau mouvant d'influences qui suggère en retour une « expertise réseau » pour parvenir à les décrypter ou, en d'autres termes, à tenter d'en faire l'histoire. Une entreprise à laquelle s'attache la curatrice croate avec une quinzaine d'artistes et un nombre important d'oeuvres et documents, ainsi qu'un catalogue en forme d'essai exhaustif. C'est pourtant « sous un angle personnel » qu'elle présente son projet. Or, l'histoire des scènes artistiques de l'Est de l'Europe reste trop mal connue pour ne pas faire l'objet d'une tentative d'objectivité ; elle demeure une page en train de…

Des coupures personnelles dans l'art de Zagreb
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Article issu de l'édition N°732