La Biennale des Antiquaires, dont le décor a été confié à Karl Lagerfeld, fête cette année son 50e anniversaire. Son président, Christian Deydier, revient sur la tonalité de l'édition qui se déroule du 14 au 23 septembre au Grand Palais.
R. A. La Biennale affiche bien plus d'exposants que la précédente édition. Pourquoi vous êtes-vous agrandi ?
C. D. Nous sommes un syndicat et nous nous devons d'intégrer à la Biennale un certain nombre de nos membres. Notre problème a toujours été d'être un syndicat de 350 membres qui veulent participer à la Biennale. Nous avions perdu quelques 3 000-4 000 m2 dans le passage du Carrousel du Louvre au Grand Palais. L'augmentation de 1 200 m2 évitait d'avoir des salons autour avec des tentes. Il vaut mieux être tous ensemble. Il faut essayer. Le Salon d'honneur a un beau volume, les autres salles utilisées l'an dernier par la FIAC étaient trop tarabiscotées pour nous. Nous utilisons aussi les dessous des mezzanines où nous avons pu mettre une quinzaine de stands.
R. A. Une Biennale plus resserrée…