Paris garde son rang de place incontournable pour les arts décoratifs du XXe siècle. S'il n'y a pas eu d'enchère millionnaire faute de chefs-d'oeuvre, les résultats enregistrés mardi chez Sotheby's témoignent d'un engouement international, surtout des Américains au téléphone, au grand dam des marchands présents dans la salle. Sept des dix plus grosses enchères de la vacation sont dues à des particuliers, dont quatre Américains, qui ont dépensé respectivement 397 500 euros et 361 500 euros pour un canapé Ours polaire, un record mondial, et pour une paire de fauteuils du même modèle par Jean Royère, mais aussi 289 500 euros pour une commode d'Émile Jacques Ruhlmann, et 223 500 euros pour une autre commode, cette fois de Paul Iribe,
de 1914. « Comparativement aux ventes d'il y a un ou deux ans, les Américains font un vrai retour, peut-être grâce à l'embellie de leur économie », note Cécile Verdier, responsable du département chez Sotheby's, qui…