Le Quotidien de l'Art

CHRISTIAN BERST, GALERISTE « Il est désormais possible de défendre la spécificité de l'art brut partout »

Le galeriste parisien Christian Berst vient d'inaugurer
une galerie d'art brut à New York, dans le quartier de Bowery.
Il répond à nos questions.

Roxana Azimi_Vous venez d'ouvrir une galerie à New York. Est-ce à dire que le marché américain est primordial pour l'art brut ?

Christian Berst_Il est surtout primordial de défendre l'art brut partout où c'est utile et nécessaire. Notre présence à New York permet à la fois d'élargir l'audience et d'entamer un dialogue fructueux avec l'une, sinon La scène artistique la plus vivifiante. Pour preuve, nous y avons à peine posé nos valises que nous avons déjà noué des relations avec des éditeurs et des institutions pour des projets de livres et d'expositions. D'ailleurs, comme à Paris, nous y programmerons également des tables rondes, projections, conférences, etc.

Vos confrères new-yorkais défendent plutôt la nébuleuse indéterminée de l'outsider art. Quelle différence faites-vous entre l'art brut et l'outsider art ?

J'ai pour habitude de dire que si l'outsider art est devenu une galaxie, l'art brut en demeure le soleil. Néanmoins, ce terme a fini par…

CHRISTIAN BERST, GALERISTE
« Il est désormais possible 
de défendre la spécificité 
de l'art brut partout »
CHRISTIAN BERST, GALERISTE
« Il est désormais possible 
de défendre la spécificité 
de l'art brut partout »

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Article issu de l'édition N°717