Le Quotidien de l'Art

« Ce que j'aime, c'est capturer les gens à un moment qui n'était pas planifié »

Caroline Smulders organise une exposition de Gerard Malanga sur la foire Fotofever à Paris. Ancien assistant d'Andy Warhol, poète et photographe, Malanga a chroniqué la vie de la Factory, mais aussi photographié les poètes, artistes, musiciens des années 1970 à nos jours.

Roxana Azimi_Quand avez-vous rejoint la Factory ?

Gerard Malanga_J'y suis arrivé avec Andy Warhol. Avant, nous étions dans une ancienne caserne de pompiers que nous louions pour 100 dollars par mois. Nous y faisions des sérigraphies. Puis, nous avons dû partir car la Ville voulait vendre l'endroit et nous sommes arrivés en janvier 1964 à la Factory. Elle avait réellement été une usine, en l'occurrence de chapeaux, mais elle était inhabitée quand nous y sommes arrivés.

Pensiez-vous qu'il s'y développerait l'ambiance légendaire que l'on connaît ?

Non. C'était un grand espace pour travailler, sombre comme un mois de novembre à Paris. Ce n'est pas qu'on y faisait des claquettes, mais c'est devenu un endroit fun presque malgré lui.

Pourquoi avez-vous commencé à prendre des photos ?

Je n'ai commencé qu'en 1969. J'étais ami avec George Plimpton, qui avait créé…

« Ce que j'aime, c'est capturer les gens à un moment qui n'était pas planifié »
« Ce que j'aime, c'est capturer les gens à un moment qui n'était pas planifié »

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Article issu de l'édition N°713