Roxana Azimi_La FIAC en octobre a présenté très peu de photographies. Est-ce à dire que les deux foires se positionnent désormais l'une par rapport à l'autre ?
Julien Frydman_Effectivement, il n'y avait pas beaucoup de photographies à la FIAC. Mais sur les 140 galeries de Paris Photo, il y en a une vingtaine qui ont fait la FIAC. Si j'avais 35 % d'exposants en commun, j'arriverais peut-être à cette conclusion. Aujourd'hui, j'aurais tendance à la minorer. Tout ce que j'entends, c'est que les gens se régalent de la diversité que nous leur proposons. Ils disent qu'ils apprennent beaucoup de choses nouvelles.
Cette année, Paris Photo est plus contemporaine que jamais avec le retour de Kamel Mennour (Paris) et l'arrivée de Thaddaeus Ropac (Paris-Salzbourg). N'êtes-vous pas devenu une foire d'art contemporain ?
Non, je ne le vois pas comme ça. Nous avons 50 % de galeries spécialisées photo et 50 % de galeries généralistes. Ce qui m'importe, c'est que l'équilibre…