Des collectionneurs italiens refroidis par les mesures fiscales, une réputation de « (very) slow fair » qui se confirme chaque année… Et pourtant, Artissima fait bien mieux que survivre. Chaque automne, l'énergique foire turinoise, qui a la spécificité d'être sous tutelle publique et non privée, se réinvente avec vaillance, et offre d'excitantes allées. Son ADN jamais démenti : offrir des découvertes en dehors des sentiers battus, qui font dire d'elle par certains visiteurs français « qu'elle est bien moins ennuyeuse que la FIAC »…. D'autant plus que, pour cette édition 2014, Artissima a ajouté une corde à son arc : la performance. À tout instant, entre deux stands, n'importe quoi pouvait advenir. Certes, Frieze la Londonienne travaille elle aussi sur ce terrain. Mais la volonté d'Artissima consiste bel et bien à…
Artissima, de découvertes en découvertes
La foire Artissima a fermé ses portes hier à Turin. L'édition 2014 de ce salon a été marquée par une nouvelle plateforme consacrée à la performance, la découverte de jeunes artistes et la redécouverte de figures des années 1960 à 1980.